Shinobi No Kage
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 Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir)

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Sakahime Koheshi
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Sakahime Koheshi


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MessageSujet: Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir)   Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir) Icon_minitimeMar 20 Mai - 22:39

Nom: Teiki

Prénom: Ishida

Age: Voir Annexe

Taille: Un mètre quatre-vingt bien passé.

Description physique: Ishida est un homme au physique rude, les muscles sec, et le corps traumatisé par une vie de combat, et la dureté d'une éternité de voyage. Son visage est long, dessiné par des traits fins, et orné d'une cicatrice partant de sa tempe droite pour descendre le long de son cou. Ses cheveux ont la couleur de l'ébène usé par le temps, et ses yeux son claire, d'un noisette tirant de nos jours sur le gris pale. Son nez siège fièrement au centre de son visage, s'élançant loin de son facies avec élégance.

Description mentale: On connait peux de chose concernant Ishida, et sa façon de pensé, les samurai sont, dès leur plus jeune âge, confier au bon soin de leur maitre, et ceux ci ont pour but a la fois de leur enseigner les arts du combat et de tout ce qui peu servir un homme, mais aussi l'art de la tromperie, c'est pourquoi, au cours des époques, on a pu voir Ishida endossé de nombreux rôle, de voleur à homme de loi, de guerrier à diplomate, il n'à qu'une constante, sa tendance à trahir ceux qu'il n'affectionne pas particulièrement afin de s'en faire un bouclier contre les aléas d'une vie trop longue.

Grade visé : Grade Spécial: Samurai de l’Aube

Nindo : Le monde est un gigantesque prisme, tout y entre ensemble, tout ressort dispersé, je serais le prisme qui rendras au monde son unité.

Histoire: Voir post suivant

Village : Aucun

Affinités : Aucune

Annexe : Les Samurais et leurs particularités:

Les samurais n'ont pas le même mode de vie, ni de combat que les ninjas, il n'utilise pas le chakra, mais l'énergie vitale en eux et dans le monde qui les entoure pour créer des failles dans les limites du corps et du monde. Cet art ancien, né bien avant les arts ninja, est très ardu, et demande une discipline a toute épreuve, et énormément de temps, bien plus qu'une seule vie d'homme. Heureusement, les samurais sont issus d'un seul et même peuple, les eikyuu, peuple qui ne mourrait ni du temps ni de la maladie, et que seul les armes pouvait abattre...


(A completer bientot)
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Sakahime Koheshi
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MessageSujet: Re: Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir)   Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir) Icon_minitimeMar 20 Mai - 22:39

Histoire : Le Vent froid balayait avec douceur les dunes qi s’élevait non loin du village de Suna, soulevant avec une étonnante régularité le lit de sable qui recouvrait le sol. Le sifflement aigue de la brise s’engouffrant le long des reliefs désertiques résonnait en une mélodie à l’harmonie toute relative. L’endroit était vide, les hommes s’étant mis à l’abri des vents violents quelques heures auparavant, les animaux quant à eux plus le droit de citer dans un environnement aussi dégradé. Seul, au milieu de cet enfer, la fine silhouette d’un jeune guerrier errait au hasard de ses pas, le corps dissimulé sous une longue cape de cuir, le visage plongé dans l’ombre d’une large capuche tombante. Le souffle court, les jambes faibles, il avançait avec une lente régularité, chaque pas lui ôtant toujours un peu plus de force. A le voir ainsi, le guerrier avait tout l’air d’un cadavre ambulant, son corps s’affaissant de droite à gauche de façon plus ou moins archaïque. Il souffrait, et bien que son sang perle abondement le sol derrière lui, il semblait destiné à continuer ainsi pour l’éternité, ombre vagabonde luttant a la fois contre la vie et la mort, n’ayant plus la volonté de se battre pour sa survie, mais refusant de s’abandonner au repos mortuaire, refusant de fuir sa douleur dans le doux fleuve qui conduisait les âmes vers l’enfer. Puis, sans que rien n’en prédise l’arrivé, la faiblesse le frappa avec fureur, son buste se pencha, à droite, à gauche, il se sentit chuter, son épaule heurta de plein fouet l’acier du mur d’enceinte de la cité, laissant échappé une flopée de jurons de sa bouche, puis il se mit a glisser le long du métal froid, s’avachissant contre le sol recouvert de crasse. Le vent vint délicatement soulever sa capuche, libérant sa chevelure couleur d’ébène, derrière la quelle étincelaient deux perles couleur noisette. L’espace d’un instant, il savoura la caresse du vent sur son visage, puis, dans un ultime effort, il tira de sa besace un carnet abimé et une aiguille de fer rouillée. Il la trempa dans le sang qui ruisselait déjà sous son corps, et commença son récit en lettre de sang…

« Mon Nom est Ishida Teiki, Samurai de l’aube, et ma vie est sur le point de s’éteindre sous vos yeux, sous la neige, et le sang. Et vous, qui lisez aujourd’hui ces lignes, serez peut-être les derniers témoins de mon existence, et de celle des miens. C’est pourquoi, avant de rejoindre la place qui m’est échus dans les tréfonds des enfers, je vais m’empresser de vous conter mon histoire… Puissiez-vous ne jamais en réitérer mes erreurs… »


« Tout à commencé il y’à fort longtemps, à l’extrême est du monde, dans un village connu de tous à notre époque : Kiri. Village de la brume, Joyau au milieu de l’océan, était en pleine effervescence en cette lourde journée d’été. Le marché était, comme a son habitude, bondé de ninja venus chercher les perles rares si spécifique de cette belle ville. Mais en ce jour, les passant s’entassaient devant la boutique de l’un des forgerons les plus en vue de la cité. C’est dans cette petite boutique, au milieu des marteaux, des enclumes et des épées que je vins au monde, enfant d’une mère sudiste, fleuriste de son état, et d’un père nordique, forgeron de renom, et ancien maitre d’armes d’une famille dont le nom est à présent tomber dans l’oubli. C’est par le hasard des choses, ou par la volonté des dieux, du destin dirons certain, que ces deux âmes s’étaient retrouvé a Kiri et y avait mis au monde un enfant au caractère de feu, mon frère Itaki, ce qui devait dans la foulée les poussés a posé leurs valise au milieu des voleurs et des assassins. Durant les cinq années qui suivirent la naissance de mon frère, et précédèrent la mienne, la jeune famille vécut des jours heureux, loin des complications et des peines de leur temps, les affaires prospéraient, et mon ainé grandit, mené par l’amour de mes parents, mais tenaillé au fil des années par un idéal de paix et de félicité, de justesse et de justice, ce qui, bien sur, n’était pas très bien vue dans la citée des proscrit, des voleurs et des tueurs… C’est ainsi que très tôt, mon frère mena sa famille au cœur des problèmes, que mon père s’empressait de résoudre par des dons de plus en plus généreux.

C’est dans cette famille déchiré entre l’amour d’un fils et la prudence face au danger que j’apparu, nourrisson a la peau blanche et aux yeux gris, comme mon géniteur, et aux cheveux sanglant, comme ceux de ma mère. De mes jeunes années, je n’ais que peu de souvenir, et il est peu de chose qui soit digne d’intérêt avant que ne survienne mon sixième anniversaire. Avant ce jour, nous avions pour habitude, mon frère et moi, d’aller jouer avec les jeunes apprentis de la pyramide des voleurs, nous enchaînions les farces, et fuyions à toutes jambes à travers la ville, mené par l’idéal de mon aîné, et bientôt la cité n’eu plus aucun secrets pour nous. Mais chacun récolte ce qu’il sème, et chaque action a son prix… d’autant plus à Kiri, ou il est plus élevé que ce que nous aurions pu l’imaginer. Ivre de vengeance, les jeunes ninja que nous nous étions plu à tourmenter mirent le feu à notre demeure, bien sur, en faisant cela, il n’avaient pour but que de nous punir a notre tour de ce que nous leur avions fait subir, sans pour autant se douter qu’il se lèverait alors un vent encore plus féroce qu’à l’habitude, et qui vint attisé les flammes, si bien que ce qui n’était au départ qu’un petit feu, se transforma bientôt en un redoutable brasier qui enlaça ma famille, et couta par malheur la vie à ma mère.

Suite à cette tragédie familiale, tout changea dans nos vies, en particulier entre mon frère et notre père, le premier se sentant à l’écart de tout reproche, alors que le dernier en venait petit a petit à imputer à celui-ci la perte de son seul amour. Pour ma part, je ne réalisais pas, je n’osais croire que tout ceci puisse être réel, j’avais l’impression de vivre un rêve… un cauchemar, et ce n’est qu’une fois que je laissais derrière moi les murs couleur ocre de la cité, mon père loin devant, mon frère se retournant à chaque pas, que je prenais conscience du prix de mes erreurs, de mes moqueries, de mes bêtises, et il était bien trop élevé. Je quittais donc Kiri en me jurant de ne jamais plus payer ma joie par la vie des hommes, si seulement j’avais eu idée de l’ampleur de mes paroles à cet instant… Quoi qu’il en soit, la joie avait céder la place a un vide immense, sinon un sentiment de culpabilité totale que je n’arrivait pas à refouler, tout a l’inverse de mon ainé, et je pense, honnêtement, que je n’eu jamais réellement la force, ni le courage, d’accepter ou de refuser ce sentiment, peut-être que si j’avais vécu plus longtemps, j’y serais parvenu, un jour… nous ne le saurons jamais.

Finalement, je quittais une fois de plus la cité des ninjas de la pluie pour ne jamais y revenir, et c’est guidé par une seule volonté, celle qu’avait mon père d’évincer sa douleur dans les abîmes de la violence, que nous pûmes braver le désert en quelques jours, aidé par le rythme effréné de nos montures. Le soleil, la chaleur, les animaux sauvages, rien ne résistait aux élans de haines qui étreignaient un peu plus mon géniteur chaque seconde. A la fin, quand sa colère commença enfin à s’atténuer, nous avions déjà traversé plus de la moitié du monde connu, sans jamais franchir les murs d’une ville de l’empire, nous étions arrivé jusque sur les terres du pays du feu. Face aux murs de roche du pays qui abritait le village ninja d’iwa, nouvellement formé, et je nous revois encore, pathétique trio fuyant les difficultés de la vie.

Je ne m’explique toujours pas, aujourd’hui encore, alors que l’heure de ma mort est proche, pourquoi mon père décida de rester en ce lieu aussi humide, repoussant et bruyant. Mon frère lui, refusa d’entrer dans ce qu’il nomma très vite l’antre du mal, clamant que si mon père souhaitait payer sa douleur dans cet enfer de pluie et de pleure, lui n’en éprouvait pas le besoin. C’est ainsi que je perdis mon frère, qui erat jusqu'à Suna, ou il mena sa vie selon les codes de son idéal. Pour ma part, après plus d’un an de voyage j’étais trop heureux de poser mon baluchon, bien que je pense aujourd’hui qu’on puisse trouver dans ce premier voyage la source de mon gout pour l’aventure, bien que rien ne m’eu fait plus peur à cette époque que de reprendre la route, et je vécus avec mon père dans la crainte qu’un jour nous repartions. Mais mon géniteur trouva ici un nouvel éden pour son métier, ses écrits prirent un nouvel essor, et il retrouva bientôt un semblant de sourire. Moi, je vivais dans un quotidien ennuyeux, côtoyant les fils d’ouvrier qui n’avaient rien connu d’autre que la fumée, l’acier et la crasse, ne trouvant aucun crédit à accorder à mes rêves de paysages verdoyant. L’amour de mon père et celui des horizons plus radieux, j’étais tiraillé entre ces deux désirs à l’époque.
De nombreuses années passèrent ainsi, ma propre condition s’améliorant au rythme à la quelle celle de mon père gagnait en prestige. Philosophe, Ecrivain, Savant, rien ne résistait à sa volonté de noyer chaque monté de chagrin dans un travail acharné. La vie devenait de plus en plus plaisante, bien que l’environnement dans le quel j’évoluais n’ait rien perdu de ses pires aspect, bien au contraire. Mais peu de temps après mon treizième anniversaire, mon père décida qu’il était temps de me mettre au service de la communauté, et me laissa choisir le métier que je voulais exercer. Bien que tous, autour de moi, eussent souhaité me voir gunslinger, je choisis en toute connaissance de cause de partir pour le pays du vent, rencontrer le maître samurai Kamoto, et embrasser le métier des armes, et de devenir épéiste. Quelques jours plus tard, j’embarquais pour la Ville-satellite de la capitale, laissant derrière moi le reste de ma famille. Mais ma solitude fut de courte durée, car si le voyage d’aller se passa de manière presque ennuyeuse, le retour fut une toute autre paire de Manche.


Dernière édition par Ishida Teiki le Mar 20 Mai - 22:41, édité 2 fois
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Sakahime Koheshi
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MessageSujet: Re: Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir)   Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir) Icon_minitimeMar 20 Mai - 22:40

Assis, seul, en fond de cale, je fis l’une des rencontres qui devait changer le cours de mon existence. Un ancêtre parmi les miens, samurai de renom se trouva face à moi, grand et fière, sur sa monture, un étalon à la musculature saillante et au poil luisant. Son nom : Bartholi. J’ignore, comme nombre de choses, pourquoi je lui fis confiance, ni pourquoi je me pris d’admiration pour celui qui m’était, à l’époque, largement supérieur. Peut-être était-ce sa gentillesse, ou bien alors étais-je simplement suspendu à ses histoires de voyage, d’aventure, et de joie de vivre. C’est ainsi qu’à l’âge de quatorze ans, je me joignis à ce qui allait finir par devenir ma nouvelle famille, la compagnie de l’aube. C’est parmi ces êtres d’exceptions, tel que le samurai céleste Yaki, dit au pied de feu, l’archer Kita, les Champion du sabres Noxi et Loki, qui était d’ailleurs le capitaine de cet équipage, que j’appris à devenir une personne nouvelle, « Le Sanglant » venait de naître en moi, cause a la fois de mes plus grandes joies et de mes malheurs les plus poignants. Toutefois, tout fut plus que bienheureux au début, fête, combat et éclat de rire se succédaient, et je me plaisais à voir défiler les paysages, tous marqué par leur nature propre, avec leur âme, leur… beauté, même pours les plus désolé. C’est grâce à cet équipage de pirates au grand cœur que je foulais pour la première fois ce qui devins ma patrie, mon éden à moi, ou j’aurais voulut qu’il en soit ainsi tout du moins. Yuki, ce paradis de calme et de sérénité, village de ninja, je tombais amoureux de ce paradis terrestre, et assis sous les sapins enneigés, je revivais, loin de mon passé, et des peine qu’il avait engendré. C’est ainsi que je devins plus fort, plus mûr, plus calme, et plus souriant chaque jour.

A l’âge de dix-sept ans j’entrais enfin dans le monde des adultes achevais mon apprentissage, et décidait enfin de retourner voir mon père. C’est ainsi qu’après quatre années, je reprenais à nouveau le chemin d’Iwa, accompagné dans ce long voyage par tout ceux qui m’avaient accompagné durant mon voyage « d’initiation ». Mais j’étais parti membre d’honneur de ma famille, et je revenais hors la loi dans la patrie de mon enfance, celle de mon père, et avant même que je puisse distinguer les hauts murs de roche, je fus pris pour cible par un chasseur de prime, un chien de chasse de la justice, terreur des bandits. Seul, au milieu des plaines, le vent faisant claquer ma cape dans les airs, j’avançais alors d’un pas rapide, mon épée sanglé dans mon dos. Le sifflement du métal fendant les airs me fit tirer mon arme, je fis volte face, tombant nez à nez avec le poing hérissé de pointes d’un homme caché derrière un masque de renard. D’un roulé-boulé instinctif, j’esquivais le coup. Mais bien loin d’être tiré d’affaire, il me fallait réagir prestement. De nouveau sur mes jambes, je me préparais de mon mieux pour la suite du combat. Les coups ne tardèrent pas à pleuvoir au dessus de moi, m’obligeant à user de parade d’esquive et ne me laissant aucune chance de contre-attaquer. Je l’entendais crier des mots incompréhensibles, sans pourtant ignorer à quel genre de combattant j’avais à faire. Un ninja, combattant d’élite des pays, et parmi les guerriers les plus puissant. Sachant alors que je ne pourrais obtenir la victoire sans pour la première fois, y mettre ma vie en jeu, je décidais de recourir alors aux derniers talents que j’avais acquis récemment. Levant bien haut mon épée, je rivais mon regard argenté sur mon adversaire. « Technique de l’Aube Transcendante !! »

Ingurgitant dans le même temps le contenu noirâtre d’une petite potion de ma confection, je sentis mon pouls s’accélérer de manière remarquable, mon arme se fit plus légère, et volait entre mes mains. Rivalisant enfin de vitesse avec mon adversaire, je l’entendis rire joyeusement. Avais-je fait une erreur ? Etait-il heureux de se battre sans savoir qui serait le plus rapide ? Qui allait en sortir vainqueur ? Je n’en savais rien, puis tout à coups je l’entendis hurler : « Triple attaque !! ». L’instant d’après, son poing que je voyais très nettement fendre les airs dans ma direction disparu. Sans savoir comment, je sentis mon arme paré un premier coup. Le suivant vint percuter mon corps au niveau de l’abdomen, l’acier de son arme singulière déchiré ma chair. Mon corps se plia en deux, me permettant par chance d’éviter le coup final qui visait mon visage. Je sentis mon sang se déverser lentement le long de mon corps, mouillant ma tunique du précieux liquide. Reculant précipitamment, je le vit sourire calmement, peu pressé qu’il était d’en finir, il semblait bien décider à jouer avec moi. Il se rapprocha lentement.

« Vois-tu, je te cherche depuis quelque temps déjà, Ishida « Le Sanglant » Teiki, je te déteste les gens de ton espèce, mais ne t’inquiète pas, tes petits amis pirate te rejoindrons les gens de ton espèce, mais ne t’inquiète pas, tes petits amis pirate te rejoindrons bientôt, les autres doivent déjà en avoir fini avec eux. »

Malgré la douleur, je sentis ma gorge vibrer en un rire amusé, je ne pouvais m’empêcher de rire à ses propos.

« Si ils sont tous aussi faible que toi, je n’ai aucun soucis à me faire, ils sont certainement déjà dans l’autre monde… »

Bien que dans un état pitoyable, je n’avais pas pu m’empêcher de le provoquer, faisant enrager mon adversaire. Celui-ci se rua sur moi, hurlant sa colère, sa haine, et sa foi en la justice divine. Je brandis à nouveau mon arme, me préparant pour cet assaut final. Son poing transperça l’espace dans ma direction. Je fis voler mon arme vers la sienne, en un rapide mouvement circulaire. Mais sa deuxième main filait déjà dans ma direction. Plaquant la mienne sur la lame de mon épée, je bloquais la course effrénée dans la sienne grâce au pommeau de la mienne. Mes yeux plongeant dans les siens, je repris confiance, j’étais prêt à utiliser ma dernière carte.

« Technique… »

Ce mot cracher hors de moi, je saisis a deux mains la poignée de mon arme, l’élançant dans un même mouvement dans un coup de taille ample, qui fendit la chaire du moine de l’aine jusqu’au torse.

« …des représailles matinales !! »

Grièvement blesser, nous nous effondrions côte à côte. Le souffle court, luttant pour rester éveillé, je commençais à croire que ma fin était venue, mais la douleur fut de courtes durées, balayées par les derniers mots de mon adversaire, agonisant aux portes de la mort, qu’il lança dans un dernier soupir.

« On se reverra bientôt, Ishida, mon frère… »

Sur ces simples mots, il rendu l’âme, quittant ce monde en ricanant. Mais il m’avait porté avant de mourir un coup plus rude que celui qui avait broyé ma chaire. Ne pouvant m’éteindre a mon tour dans le doute le plus total, je me relevais lentement, posais ma main sur la surface douce de son masque, et en soulevant ce dernier je découvris le visage du chasseur de pirate, Itaki Teiki… Je me sentis tomber à nouveau, mes yeux se voilèrent, mon esprit s’embrumait petit à petit alors que je restais là, à observer à travers un torrent de larme le visage souriant de mon ainé, mon héro, que je venais d’arracher à ce monde. Le masque de renard serré contre ma poitrine, mon sang perlant le sol derrière moi, je repris ma route. »

Un grognement de douleur s’échappa, filtrant à travers les lèvres d’Ishida.

« Je crois que c’est l’heure, on dit pourtant que celui qui s’apprête a quitter ce monde vois défiler sa vie, moi je n’ai rien vu, j’ai seulement conté avec une relative rapidité mon histoire, et encore, je dispose de trop peu de temps pour vous parler de tout ce dont j’aimerais que le monde se rappelle. Je vais partir comme je suis venu, dans la crasse, la joie, et la peine. Finalement, à la fin de ma vie, je suis heureux, heureux d’avoir pu partager mon quotidien avec des gens que j’aime, heureux d’avoir rencontré tant de gens, d’avoir vu tant de chose, en si peu de temps. Mais j’aurais aimé mourir sous mes cerisiers, au moins, puisque je ne peux m’y rendre, aurais-je aimé partir en contemplant pour une fois, juste une fois encore, mon paradis couleur cerise… Mes yeux se fermeront bientôt, je vais aller rejoindre ma mère et mon frère… J’aimerais allée les rejoindre, que nous attendions tous ensemble la venue de mon père, et que nous vivions enfin comme autrefois, mais je crains que ce soit impossible. Ce n’est pas si grave, eux au moins auront le droit au repos. Je retrouverais surement quelques-uns d’entre vous dans l’autre monde, quand vous viendrez à votre tour subir mille et un tourments, quand vous viendrez récolter ce que vous avez semé ici, et quand vous arriverez, j’espère au moins que vous pourrez clamer haut et fort : « J’ai eu une meilleur vie que cet homme là »… Maintenant il ne me reste plus qu’à partir… Adieu »

Les yeux du chevalier se fermèrent, son corps s’affaissant, son cahier poussiéreux glissant de ses mains, et la fine aiguille qui lui avait servit de plume tomba dans la flaque de sang qui s’étendait de plus en plus sous son corps. Il sentit son corps glisser loin de lui. L’ombre derrière ses paupières laissa place à une douce luminosité voilé par une silhouette féline qui se rapprochait lentement. L’air était doux, empreint d’une chaleur réconfortante, l’épéiste se laissa bercer par la voix suave de l’ombre dont il n’arrivait pas à saisir les paroles. Frappé par la mélodie qui lui semblait ressurgir d’outre-tombe, il s’agita vainement, tentant d’apercevoir un regard, un sourire, un bout de son visage, sans succès. La seconde suivante, il se sentit étreint par une chaleur presque corporelle, la femme avait disparue, elle était maintenant dans son dos, ses bras enlaçant le corps ensanglanter du guerrier. Ce dernier s’abandonna dans cette étreinte pleine de réconfort, risquant tout de même quelques mots.

« Su’ ?... »

Avant de pouvoir finir sa phrase, l’ombre était partie, emportant avec elle la chaleur et la lumière, remplacé par l’étreinte glaciale du vent et l’obscurité polluée des abords d’Einbroch. Ses yeux s’ouvrir de nouveau sur le Monde. En face de lui, il distinguait vaguement les contours de deux silhouettes, un couple visiblement, et un couple qu’il pensa reconnaître.

« Arsa’ ? Iriyu ? »

L’homme s’avança vers lui, un ricanement joyeux s’échappant d’entre ses lèvres. A coté de lui, la femme arborait la tunique réglementaire des prêtresses, qu’Ishida reconnu aisément malgré le flou ambiant. La jeune fille, distante à première vue, se tenait droitement, sa posture digne, et princière, elle en imposait sans même porter un regard. L’homme, un rodeur quand à lui, s’avança vers l’épéiste, et tendit sa main la main dans sa direction.

« Alors mon ami, tu pensais nous quitter aussi facilement ? »

Ishida resta hébété, à observé cette main tendu vers lui. Il ignorait par quel miracle il avait échappé à la mort, mais il en avait une petite idée. Luttant contre des vertiges pour le moins dépaysant, il se redressa un peu, saisit la mais d’Enki, qui l’aida à se relever, et une fois bien arquer sur ses jambes, se rendit compte que sa blessure n’était plus qu’un mauvais souvenir, rappeler par une cicatrice finement ciselée, le sang avait arrêter de s’écouler le long de sa peau, et il ne ressentait plus cette douleur affreuse au niveau de l’abdomen.

« Iriyu… c’est… »

« Non, nous t’avons trouvez comme ça, Au vu du sang autour de toi on à été étonné nous aussi de voir ta blessure si bien refermer. A croire qu’un ange veille sur toi… » Répondit le guerrier à la place de sa femme. Ces mots frappèrent Ishida de plein fouet.

« Hum… Et bien merci à vous tout de même… »

Avant qu’il n’ait pu achever sa phrase, des cris s’élevèrent au loin, Les membres de la confrérie de l’aube arrivant à grande foulée. L’espace d’un instant, un sourire fendit le visage du roux, qui ramassa tranquillement son carnet, le glissa dans sa besace, et, le regard rivé dans l’immensité du ciel, laissa s’échapper quelques mots en un chuchotement.

« Mère, Itaki, Su’… Merci… Je vous rejoindrais bientôt »

Puis, en regardant ses amis courir vers lui, en voyant Kita, Loki, Noxi, Bartholi et les autres, en voyant dans son esprit les gens qu’il avait rencontrer, Mosmy, Vic’, et les autres… Il riva ses yeux sur le masque qu’il avait hérité de son frère, se pencha pour le ramasser et, tout en le plaçant sur le dessus de son crane, symbole du commencement d’une nouvelle vie, d’une nouvelle volonté, il ajouta, pour lui-même, dans un sourire :

« Mais pas encore… Pas encore… »
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Utechiwa Kôsuke
Jûnin de Suna
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MessageSujet: Re: Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir)   Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir) Icon_minitimeSam 14 Juin - 14:45

Bienvenue et bon rp parmis nous^^
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MessageSujet: Re: Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir)   Présentation d'Ishida Teiki (Annexe à Finir) Icon_minitime

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