Nom : Chino (de sang). Vrai nom inconnu.
Prenom : Hanabira (pétale [de fleur]) Son vraie prénom est Akibi
Age : inconnu, sûrement dans la vingtaine proche de la trentaine
Taille : 1m70 environs
Description physique : Le corps d'Hana est beau. Sa peau laiteuse comme la neige tranche avec les teintes sombres des lourds kimono qu'elle porte. De délicates pétales sont peintes sur l'étoffe. Sa taille, très fine et longue est enserrée dans un obi fin. Le nouage en est si complexe qu'il est étrange qu'elle arrive à s'habiller seule. Ses cheveux prématurément blancs ont l'air d'avoir été tailladés rapidement, sans grand soin. Une frange épaisse lui retombe sur le front, lui cachant presque ses yeux rubis. Ses mains fines mais fortes sont recouvertes de mitaines maintenues au majeur par une grosse bague ouvragée. Une écharpe chocolat entoure son cou frêle. Quand ses mouvements front s'entrouvrir les pans de son kimono, on aperçoit une solide cotte de maille protégeant le corps de la jeune femme. Se battant avec un sabre toujours rangé dans son fourreau, on retrouve un espace pour qu'il s'y loge dans son obi. Caché dans les plis de cette ceinture de tissus, un fouet de cuir enroulé, qu'elle utilise surtout pour chasser, faire tomber les fruits des arbres et en cas d'urgence pour blesser gravement son adversaire et donc s'en débarrasser. Elle porte aussi une caisse de médicament maintenue à son dos par de grosses bretelles de cuir se croisant sur sa poitrine.
Description mentale : Hanabira est très discrète, peu bavarde. Elle n'aime pas être sur le devant de la scène, prendre les rênes. Elle a rarement sut faire des choix, préférant se laisser flotter, poussée par les vagues du destin. Elle a la phobie de la foule, est claustrophobe. Trop délicate et très féminine, elle est pourtant une très bonne combattante qui sait se jeter dans la bataille. Ce n'est pourtant pas une arme à tuer, et elle préférera discuter et résoudre calmement le conflit plutôt que de prendre les armes. Sachant parfaitement qu'elle ne pourra contenter personne, elle s'enveloppe de noirceur et de solitude de peur d'être blessée ou de blesser. Son passé, elle ne tente pas de l'oublier mais n'aime pas retourner le couteau dans la plaie: même si elle hais le comportement de sa mère, elle aura bien aimer cependant rester auprès d'elle pour la veiller. Elle recherche la dépouille de sa mère, même si inconsciemment elle sait qu'elle ne la retrouvera jamais.
Grade visé: médecin ambulant?
Nindo : Vivre par soit même, pour soit même. Nindo qu'elle s'est fixée, dégoûtée par les agissements de sa mère. Elle ne le respecte que peu, étant prête à sacrifier sa vie en tant que médecin.
Histoire :
Il était une fois, une femme. Sa peau était de lait, ses yeux aussi brillants que le soleil, ses cheveux noirs comme les ténèbres. Sa beauté était telle que l'on connaissait son nom dans toute la contrée, ainsi que celles avoisinantes. Son charme était si grand que, d'un battement de cil elle pouvait charmer le plus froid des guerrier. Son nom était Fuyubi, et c'était une des plus belles et célèbres putains.
Fuyubi eu de nombreux amants, offrit son corps à nombre d'entre eux pour de l'argent. Ce n'était pas une geisha, mais sa grâce, sa dignité et sa maîtrise du shamisen et du service l'en rapprochait grandement. Même le nœud de son obi n'était pas devant comme les autres prostituées, mais à l'arrière, nouée par ses propres soins en un gros nœud, proche de celui des paquets-cadeaux. Elle ne tomba amoureuse que trois fois dans sa vie, et le souvenir de chaque homme qui a sut faire s'emballer son cœur de pierre reste à jamais graver en elle.
Le premier n'attira pas son regard dès la première rencontre. Au mieux, l'intéressa t-il quelque peu. Il était digne, imperturbable. C'était le premier qui tentait de lui résister. Oui, c'était surtout pour cela qu'elle s'était rapprochée de lui. Ce n'était pas un de ces faibles cœurs qui la prenait pour un jouet, pour ensuite se lasser d'elle ou s'en éloigner quand il n'avait plus d'argent. Il ne la réclamait pas, ne semblait pas souffrir quand elle n'était pas là. Il n'avait pas besoin d'elle, elle n'avait pas besoin de lui.
Un soir où il pleuvait des trombes d'eau, il était venu s'abriter dans l'établissement où travaillait la plupart du temps Fuyubi. Les servantes qui le croisèrent sentirent qu'il était différent de d'habitude: plus relâché, même un peu empreint de folie. On avertit la jeune femme, et elle s'empressa de le rejoindre. Quand elle ouvrit la porte, elle trouva le plateau de thé intact, et une des grandes portes coulissantes qui menaient vers le jardin grande ouverte. La pluie mouillait le tatami, il était spongieux quand les pieds nus de Fuyubi marchèrent dessus. Elle le trouva en geta au milieu du jardin, les cheveux trempés par la pluie. Quand il la sentit près de lui, il lui passa le bras autour de la taille, se pressa contre elle et revint avec elle dans la maison. Ce qui se passa après, personne ne le sait, mais en a sûrement une idée: de nombreux cris proches de ceux d'un souffrant retentirent cette nuit, mais personne n'osa entrer. Le lendemain, au milieu de l'après-midi on osa faire coulisser la porte. La belle et jeune femme était allongée nue au milieu de la salle. Le kimono de grande valeur avait disparut, et le parquet comportait des marques de griffures impressionnantes, comme si deux tigres s'étaient combattus ici. L'homme avait disparu, laissant une Fuyubi couverte de blessures et désorienté. Plusieurs mois passèrent, et on dut se rendre à l'évidence: Fuyubi grossissait. On tenta tout pour qu'elle perde l'enfant qui grandissait en elle. Le petit être s'accrochait à la vie. Quand elle le mit au monde, Fuyubi empêcha que l'on le tue, et s'en occupa. C'était une fille, elle l'appela Akibi.
C'était une enfant intelligente, mais toujours à vagabonder, à rêvasser. Sa mère ne voulut pas lui faire vivre la même vie qu'elle avait vécu enfant, et la laissa pousser à sa guise. Elle appris avec une ancienne de la maison l'art de la médecine. On lui trouva un don, et on l'encouragea dans la poursuite de cette discipline.
Plus tard, un nouvel homme fit son apparition. On sentit que le cœur de Fuyubi se remettait à battre. C'était un homme riche et hautain. Ce n'était qu'une amourette mais la fertile Fuyubi eu un enfant: Natsubi. Il fuit, lui laissant donc sur les bras une nouvelle fille. Celle-ci ne semblait pas avoir d'autre don que celui de charmer les garçons. Son intelligence se réduisait à savoir admirablement bien se parer et se mettre outrageusement en valeur. Naturellement, elle devint une prostituée comme sa mère, mais n'attend pas son échelle, restant une pute de bas-étage.
Une nouvelle étoile apparut dans le ciel de Fuyubi peu après: cet homme était un ninja que l'on avait décider mort. Il pouvait poursuivre sa vie comme il le souhaitait, ayant promis de ne jamais revenir ou révéler l'emplacement de ce village. Il s'éprit de Fuyubi, lui fit une déclaration enflammée et pleine de gaminerie en pleine rue et finit par vivre à ses côtés, comme un mari et une femme. Le jeune homme avait une beauté différente de celle de sa Fuyubi, qu'il aimait à appeler Yuki-chan. Alors qu'elle ressemblait à de la glace, lui respirait la vie du sud, avec sa peau bronzé, ses grands yeux qui tournaient vers le rouge et ses cheveux violets en bataille. Leur liaison durant de longues années, et une enfant naquit.
On ne sait pas pourquoi, le ninja se suicida peu après.
Cette enfant fut appelée Harubi.
Peut-être étais-ce le fait que sa vie amoureuse soit une suite de mésaventure qui poussa Fuyubi à offrir l'enfant à sa belle-mère, en lui faisant promettre de l'éloigner d'elle, de brouiller les pistes. La suite, un nombre restreint de ninja la connaissent: Harubi grandit, laissa mourir sa mama, devint une véritable guerrière et médecin. Plus tard, elle entra dans les rangs d'une organisation rattachée à l'Akatsuki, dirigée par un homme au nom inconnu du grand public mais à l'aura traversant toutes les contrées: Shizüri. Le nom d'Harubi Kurushimu figura sur peu de registres car, tout comme le nom de Yumio la deuxième femme de l'organisation, elle surent rester discrète. La mère vieillit, les enfants grandissent.
Enfin, Harubi s'éloigne de l'organisation et rencontre sa demi-sœur Akibi, aujourd'hui nommée Hanabira. Un sentiment de vengeance se réveille chez la cadette de la famille, et après avoir tenter de tuer en vain Hanabira, elle retrouva et tua sa mère. Elle offrit son corps aux loups, offrande indirecte à son seul amour: Akira, le prince des neiges, un des hommes de l'organisation.
Hanabira ne sait pas ce qu'il est advenu d'elle, et ne cherche pas à la retrouver: les cicatrices des blessures de la petite sœur ne disparaîtront sûrement jamais.
Depuis longtemps, elle parcourt les chemins et tente de sauver de vies, sachant tout de même rester discrète et dans l'ombre.
Village :aucun
Affinités : Foudre
Histoire du Clan : [Histoire familiale racontée dans l'histoire d'Hanabira]